Faire des services de proximité une activité économique à part entière
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
« Utiliser des emplois de proximité à des fins d'insertion, c'est prendre le risque de jeter le discrédit sur ces emplois, trop souvent décrits comme de petits boulots, c'est méconnaître que les tâches à exécuter requièrent un savoir-faire qui dépasse l'empirisme et la simple bonne volonté », souligne Jean-Paul Bailly, dans l'avis sur Le développement des services de proximité, adopté par le Conseil économique et social, le 10 janvier (1). Lequel a le mérite d'insister sur les dangers d'une approche de ces activités - créatrices de lien social et, en apparence, nécessitant peu de qualification -uniquement en termes de lutte contre l'exclusion. « Les emplois de proximité ne sont sans doute pas ceux qui conviennent le mieux aux publics en insertion », souligne-t-il, même s'ils peuvent bien évidemment constituer un débouché pour ceux qui ont « réussi » leur insertion. Et même s'il ne manque pas d'exemples d'insertion réussie par le biais de ces activités. Après avoir rappelé l'originalité et les spécificités des services de proximité et passé en revue des exemples français et étrangers, le Conseil économique et social tente de dégager des pistes pour leur développement. Une certitude,…
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