Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 6 min.
Le pays souffre. Cette souffrance née de la crise, les travailleurs sociaux la reçoivent de plein fouet, eux qui sont en première ligne. Qu'un malaise en résulte pour la profession est compréhensible. Qu'elle s'interroge sur les conditions de son exercice, aujourd'hui et pour demain, afin d'ajuster le plus efficacement possible l'action à la demande sociale, témoigne de sa pugnacité et de sa lucidité.
Les travailleurs sociaux, plus que jamais indispensables en cette période difficile, traversent une crise identitaire. Découragés parfois de voir le désarroi économique faire barrage à leurs efforts, peu désireux de se transformer en simples « béquilles » pour des politiques désemparées, ils se sont attachés à une redéfinition de leur profil. Ce dont le colloque d'Aix-en-Provence a témoigné avec force (1). Thème de ces journées réunissant un grand nombre de participants, investis de missions diverses couvrant tout le champ du travail social, certains œuvrant à la base, d'autres exerçant des responsabilités de haut niveau : évolution des métiers, évolution des qualifications dans le secteur social. Un colloque qui, à défaut évidemment d'apporter…
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