Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Face à la multiplication des révélations de cas d'inceste, que peuvent faire les travailleurs sociaux ?Confrontés à cette épineuse question, des salariés de la Sauvegarde de Vendée ont décidé, en 1990, de mener une recherche-action sur les violences sexuelles en famille. Un long travail d'enquête, réalisé sous la direction du sociologue Gildas Loirand, au terme duquel il apparaît que, si l'on peut identifier, a posteriori, les fragilités familiales et personnelles ayant favorisé l'inceste, il demeure très difficile, pour les services sociaux et d'AEMO, de mettre en place un système de prévention réellement efficace. En revanche, soulignent les auteurs, après le passage à l'acte ou lorsque le risque est avéré, il est possible de protéger plus efficacement les victimes et de soutenir les familles. Ainsi, ils proposent de créer des lieux de « protection immédiate » et des groupes de parole destinés aux victimes d'inceste. Ils recommandent également de maintenir auprès de celles-ci, sur décision de justice, un intervenant spécialisé pendant et après la procédure. Enfin, ils préconisent d'engager un travail d'entretiens avec la famille et - mais est-ce réellement envisageable ? - d'imposer…
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