Sommet social : des incitations sur l'emploi des jeunes et le temps de travail
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
Alain Juppé a réuni, le 21 décembre à Matignon, pour un sommet social, les délégations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGE-CGC) et patronales (CNPF, CGPME, UPA) ainsi que huit ministres (1). Il s'agissait, pour le Premier ministre, de répondre à l'important mouvement social suscité depuis trois semaines par le contrat de plan SNCF et la réforme de la protection sociale.Cantonnées à l'emploi, les discussions de Matignon n'ont pas abordé la sécurité sociale (les modalités d'application du plan Juppé relevant désormais d'ateliers de travail dont le calendrier sera présenté début janvier (2) ), ni, à la déception des associations de solidarité, l'exclusion (voir ce numéro p. 21). Elles ont abouti, après dix heures de discussions, à un relevé de conclusions que syndicats et représentants patronaux ont refusé de signer et qu'ils ont accueilli sans enthousiasme.Les orientations sur « le devoir national d'insertion et d'embauche des jeunes » et « la création d'emplois par l'aménagement et la réduction du temps de travail » s'en tiennent principalement à des incitations aux partenaires sociaux à activer leurs travaux, sous peine de voir le gouvernement légiférer sur ces sujets. Pour l'emploi…
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