Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 4 min.
La tenue du sommet social sur l'emploi, le 21 décembre (voir ce numéro p. 5), a été l'occasion, pour le monde associatif tout particulièrement, d'approfondir les réflexions autour de l'exclusion. Et surtout d'essayer de se faire entendre.Comme prévu, un sommet bis a été organisé (1). A l'issue de cette rencontre, une déclaration dite des « sans » a été adoptée. « Une régression sociale sans précédent alimente la pauvreté, le racisme, l'intolérance et l'extrêmisme[...] plus de cinq millions de personnes sont sans réel emploi, et la majorité d'entre elles sont sans ressources », dénoncent ses auteurs (2). Parce que « les “sans” se retrouvent dans l'élan du mouvement social actuel », et qu'ils refusent « les fausses solutions à la crise sociale », leurs associations représentatives ont rassemblé, dans ce texte, quelques propositions pour remédier à la situation des « sans-emploi » (dont la réduction massive du temps de travail), des « sans-logis » (réquisition et taxe d'inhabitation pour les logements vides, justice dans les attributions HLM, pas d'expulsion sans relogement...), mais aussi pour trouver une alternative à la situation des « sans-citoyenneté », des « sans-protection…
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