Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 8 min.
Epreuve de vie incontournable, douloureuse, le deuil peut se compliquer, en particulier pour les enfants. Comment les travailleurs sociaux peuvent-ils permettre que cette étape ne soit pas une source de trop grandes difficultés ?
« Accompagner un enfant endeuillé, c'est l'aider dans son travail de deuil. C'est aussi aider sa famille et se préoccuper de ses conditions matérielles de vie », estime Michel Hanus, psychiatre-psychanalyste et président de la toute nouvelle association Vivre son deuil (1). On le sait : l'enfant opère un « travail de deuil » selon un processus analogue à celui de l'adulte, qui lui permet « d'assimiler » la disparition de l'être cher. Cette perte est bien évidemment vécue de façon différente selon qu'il s'agit d'une personne très proche de lui (frère, mère...) ou un peu plus éloignée (comme un grand-parent par exemple). Différente aussi selon l'âge et la « maturité » de l'enfant. Ce n'est en effet qu'à partir de 8 ans qu'il acquiert la notion de l'irréversibilité de la mort. « Les voies du deuil sont variables et singulières quel que soit l'âge, mais on peut toutefois décrire un processus commun à la plupart…
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