A Argenteuil, des éducateurs en grève lancent un cri d'alarme
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
« Il n'y a pas de sécurité possible si les jeunes sont convaincus de n'avoir rien à perdre », s'alarme Gérard Leblanc, directeur, à Argenteuil (Val-d'Oise), de l'association Contact et de l'entreprise d'insertion A.G. Sitec (1). Deux structures implantées dans le quartier du Val d'Argent (2) et dont les salariés sont en grève depuis plus de dix jours. Ceux-ci entendent en effet protester, non seulement, contre « la dégradation du climat social sur les quartiers d'Argenteuil », mais, aussi, contre les agressions physiques et verbales exercées par certains jeunes du quartier à l'encontre des travailleurs sociaux. « Il ne faut pas tomber dans une dérive sécuritaire. Nous parvenons à travailler avec la plupart des jeunes mais une poignée d'entre eux n'accepte pas qu'on leur dise non. Ils veulent tout et tout de suite. Quitte, pour cela, à faire pression ou à utiliser la menace », explique l'un des éducateurs en grève. Lequel estime qu'il s'agit des conséquences de l'absence de véritables possibilités de réinsertion pour les jeunes et du retrait progressif du quartier de nombreux services publics.Les salariés de Contact et d'A.G. Sitec réclament donc la mise en place d'une « véritable…
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