Publié le : Dernière Mise à jour : 20.09.2017Lecture : 9 min.
« Il n'y a pas de clochards heureux. On ne vit pas de la mendicité, on en survit » . Des évidences que Bernard Quaretta a rappelées à l'occasion de la remise de son rapport sur l'errance et l'urgence sociale au secrétaire d'Etat à l'action humanitaire d'urgence.
« Un des effets pervers de l'atomisation -locale et financière - des structures d'accueil (CHRS, foyers d'accueil, boutiques solidarité, haltes, SAMU sociaux...) est [...] l'extrême spécialisation de bon nombre d'organismes, spécialisation entraînant inexorablement, à plus ou moins long terme, rigidité, immobilisme, exclusion, donc : errance » C'est ce constat sévère que dresse, notamment, le rapport présenté le 29 novembre, par Bernard Quaretta, directeur d'une association d'accueil d'urgence et de réinsertion et vice-président de la FNARS. Un rapport commandé, en août dernier, par Xavier Emmanuelli, après la floraison d'arrêtés anti-mendicité dans plusieurs villes (1). Constitué à cette occasion, un groupe de réflexion (2) devait ainsi proposer des solutions pour l'accueil des personnes en situation d'errance. Tandis que Danielle Hueges, responsable de l'association…
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