« 43 % du public accueilli dans les associations intermédiaires rentrent dans la catégorie administrative des chômeurs de longue durée », analyse le Coorace (1), dans une enquête récente portant sur l'action de 214 structures. Ces dernières permettent, souligne la coordination, de maintenir les 57 % restant (chômeurs en général depuis moins d'un an) dans « le cercle des actifs intermittents », afin qu'ils résistent à la « spirale de l'exclusion ». La répartition par sexe est équilibrée, 56 % des personnes accueillies ont entre 25 et 49 ans et 83 % des personnes ont un niveau de formation (CAP ou BEP au maximum) « qui les maintient éloignées de l'emploi durable ». L'accueil de près de 90 000 personnes n'ayant donné lieu qu'à seulement 308 mesures ASI (appui social individualisé) et 1 531 conventions RMI, l'enquête évoque un « déficit d'échanges à l'échelon local avec les administrations concernées ». Autre point étudié : le budget, qui montre que 91 à 98 % des associations s'autofinancent.Dans le cadre de la préparation de la loi-cadre contre l'exclusion, le Coorace fait par ailleurs plusieurs propositions au nombre desquelles la mise en place d'un comité local d'évaluation (assistant…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques