Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2017Lecture : 1 min.
Les réponses jusqu'ici timides et parcellaires des villes face à la question de la précarité et de l'exclusion sont aujourd'hui à la fois offensives et globales. C'est ce que montre une étude de l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) (1) auprès des villes de plus de 30 000 habitants. « En deux années, l'évolution de la précarisation a été considérable dans nos villes », note Jean-Louis Sanchez, délégué général de l'ODAS (le nombre des bénéficiaires du RMI représente actuellement 23 % parmi la population de ces grandes villes, contre 9 % en moyenne en France). Ce travail montre surtout que les grandes villes ont changé de priorités, basculant de l'aide aux jeunes enfants et aux personnes âgées, vers le soutien aux exclus. Et qu'elles ont aussi plus largement sollicité les travailleurs sociaux pour le suivi des bénéficiaires du RMI. « Pratiquement, aucun travailleur social communal n'avait cette mission en 1990, commente Gérard-Marc Braud, président de l'Association nationale des cadres communaux de l'action sociale (ANCCAS) (2). Désormais, 5 000 assistantes sociales en fonction dans nos villes sont affectées auprès de cette population, dont certaines…
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