Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
« Il faut investir 36 milliards contre la misère » , a affirmé, le 9 septembre, la Fédération nationale des associations d'aide et de réadaptation sociale (FNARS) (1), rappelant, à quelques jours de la présentation des grandes lignes du futur projet de loi-cadre contre l'exclusion, ses positions en la matière. « Ce texte ne doit pas concerner uniquement les dispositifs sociaux mais aussi l'emploi et le logement », a ainsi précisé son président, Jean-Jacques Delarbre, se référant, pour partie, aux 110 propositions du collectif Alerte (2). Dans le domaine de l'emploi, la FNARS préconise en effet la réduction volontariste du temps de travail et elle souhaite, elle aussi, la mise en œuvre d'un plan de création d'emplois, notamment d'utilité sociale. De même, dans le domaine du logement, elle réclame, à nouveau, la constitution d'un fonds d'assurance logement alimenté par les propriétaires et les locataires. Et, en matière de santé, elle prône, entre autres, l'instauration effective d'une sécurité sociale universelle et l'adoption du principe d'accès aux soins immédiat. Autres propositions souvent déjà évoquées : la reconnaissance d'un droit à la formation lié aux dispositifs sociaux,…
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