De santé plus fragile, les chômeurs ne recourent pas plus aux soins que les actifs
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 31.07.2017Lecture : 1 min.
Malgré un état de santé plus fragile, les chômeurs ne dépensent guère plus d'argent pour des soins médicaux que les actifs disposant d'un emploi. C'est ce qui ressort de l'étude du Crédes sur « le recours aux soins médicaux des chômeurs en France », publiée début octobre (1). En effet, les chômeurs constituent une population plus jeune, plus féminine et, surtout, en moins bonne santé que l'ensemble de la population (2). Ainsi, en moyenne, qu'il s'agisse du degré d'invalidité ou du risque vital, les chômeurs sont assez nettement défavorisés. Des chiffres qui ne permettent cependant pas de savoir si c'est le mauvais état de santé qui entraîne le chômage ou l'inverse. Quoi qu'il en soit, l'étude du Crédes montre que la consommation médicale des chômeurs est assez proche de celle des actifs occupés : en 1991, sur une période de trois semaines, un actif dépensait, au total, 355 F en soins médicaux et un chômeur 376 F.Notes(1) Le recours aux soins médicaux des chômeurs en France - Agnès Bocognano - Biblio n°1077 - Crédes - 25 F.(2) D'après les chiffres de l'enquête santé et protection sociale, menée auprès d'un échantillon représentatif de personnes appartenant à un ménage dont au moins…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques