A la veille du congrès de l'Assemblée des présidents de conseils généraux (APCG) (1) sur « la solidarité face à l'exclusion », Jean Puech, son président, lors d'une rencontre avec la presse organisée, le 4 octobre par l'AJIS, s'est opposé très clairement à ce que les départements assurent le pilotage du dispositif RMI. « Nous pouvons et souhaitons en être les partenaires actifs, mais pas les chefs de file », a-t-il insisté.Ainsi, il estime que les départements ont à la fois une bonne connaissance de la question, et la compétence pour la gérer sur le terrain, notamment avec les travailleurs sociaux départementaux. Cependant, argue-t-il, le traitement de l'insertion des personnes en difficulté relève de deux domaines essentiels face auxquels les conseils généraux n'ont aucune maîtrise :la situation économique du pays et la formation. Cette position de l'APCG, est contraire, d'après Jean Puech, aux options d'Eric Raoult, ministre de l'Intégration, qui semble pencher pour la départementalisation du RMI.Auparavant, le 28 septembre, Michel Mercier, vice-président de la commission des affaires sociales de l'APCG et président du conseil général du Rhône, avait apporté sa contribution au…
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