Publié le : Dernière Mise à jour : 01.09.2017Lecture : 2 min.
« La contrepartie de l'effort demandé aux Français les plus aisés, c'est la chasse aux abus et aux gaspillages, fraudes au RMI, immigration illégale, travail clandestin, faux chômeurs », a affirmé le 26 septembre Alain Juppé devant les parlementaires de l'UDF. « Tout cela doit cesser ! » a-t-il insisté, chargeant trois députés (1) d'une « étude d'ensemble » sur le sujet.Des propos qui, s'ajoutant aux précédentes déclarations tenues par Eric Raoult et par le Premier ministre, finissent par faire craindre, notamment, une remise en cause du RMI. D'autant que le chef du gouvernement n'ignore pas qu'une enquête IGAS/IGF a évalué, ce printemps, les ouvertures de droit au RMI erronnées à moins de 1 % et les indus entre 3 et 5 %.De fait, de ballons d'essais en effets d'annonce, le gouvernement finit par tracer les contours de la réforme du RMI. Ainsi, Alain Juppé indiquait déjà sur France 2, le 20 septembre, qu'il entendait « s'attaquer aux abus ». Comment ? « E n essayant de lier beaucoup plus que ce n'est le cas aujourd'hui le revenu à un travail. » Le Premier ministre préconisait de s'inspirer du système du CES « p our que le RMI soit amené à rendre un service à la collectivité ou…
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