Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 22 min.
Présenté comme un budget de rigueur, le projet de loi de finances pour 1996, adopté au conseil des ministres du 20 septembre, poursuit deux priorités : la réduction des déficits publics et le développement de l'emploi dont les crédits progressent de 21 %. Il apparaît aussi comme un budget de transition en attendant la réforme fiscale des prélèvements obligatoires et celle de la protection sociale qui devraient intervenir au début de l'année prochaine.
Compte tenu du ralentissement de l'activité « un peu plus marqué que prévu » enregistré au premier semestre 1995, le projet de loi de finances pour 1996, adopté au conseil des ministres du 20 septembre, retient une hypothèse de croissance économique « délibérément prudente » de 2, 8 % (contre 3, 1 % l'an dernier).Priorité absolue, la réduction du déficit budgétaire qui, conformément à l'objectif fixé par la loi d'orientation quinquennale relative à la maîtrise des finances publiques (1), devrait être ramené de 321, 6 milliards à 289, 7 milliards de francs, soit 3, 55 % du produit intérieur brut (PIB). L'objectif du gouvernement étant de réduire l'ensemble des déficits publics (Etat, sécurité…
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