SAMU SOCIAL : COMMENT PASSER DE L'URGENCE À L'INSERTION ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Créé en 1993, le SAMU social subit depuis une pression croissante de la part des institutions sanitaires et sociales et des sans-abri. Au risque de perdre de vue ses objectifs et de favoriser l'instauration d'un social à deux vitesses.
Novembre 1993 : le premier SAMU social ouvrait ses portes à Paris sous l'impulsion de Xavier Emmanuelli, alors responsable de l'antenne médicale du Centre d'accueil et de soins hospitaliers de Nanterre (1). Une initiative relayée, dès octobre 1994, par le gouvernement Balladur. Lequel, dans le cadre de son plan d'urgence pour l'hiver, invitait les maires d'une trentaine de grandes agglomérations à mettre, eux aussi, en place des dispositifs mobiles d'aide aux sans-logis (2).Depuis, une quinzaine de ces structures ont été installées un peu partout en France. Mi-juillet, six des huit départements d'Ile-de-France étaient équipés (Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis). De même que les villes d'Amiens, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg, Saint-Etienne et Toulouse. En outre, un certain nombre d'actions mobiles en direction des personnes sans domicile…
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