Le CREDES confirme les inégalités en matière de santé et d'accès aux soins
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
En 1994, en France, près d'un quart des ménages, dont au moins l'un des membres est inscrit à la sécurité sociale (1), déclare avoir renoncé à des soins en raison d'un remboursement insuffisant. Premiers touchés : les ouvriers non qualifiés et qualifiés et les travailleurs indépendants. C'est ce que révèle l'enquête annuelle 1994 « Santé et protection sociale », publiée fin septembre (2) par le Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé. Une étude qui confirme, s'il en était besoin, l'existence de profondes inégalités, entre assurés sociaux, en matière de santé et d'accès aux soins. Ainsi, ce sont les ménages d'employé, d'artisan, de commerçant et de chef d'entreprise qui déclarent le plus d'affections (3,5 par personne en moyenne), les ménages d'ouvrier étant ceux qui en déclarent le moins (3 par personne). De même, la fréquence d'apparition des différents troubles dépend, en grande partie, du milieu social considéré. Par exemple, les cadres supérieurs et les membres des professions intermédiaires sont ceux qui déclarent le moins de troubles mentaux ou cardio-vasculaires mais le plus d'affections ophtalmologiques ou dermatologiques. A l'inverse, les…
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