Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
A propos de la nature de la crise actuelle de l'action sociale, tout a été dit ou presque. Ainsi, faut-il répéter que si la période des trente glorieuses a permis le développement d'un ensemble relativement cohérent de politiques sociales en direction de publics très ciblés (jeunes délinquants, enfance en danger, handicapés...) - le tout dans un contexte de foisonnement des structures associatives, de professionnalisation croissante des travailleurs sociaux et de spécialisation poussée des modes d'intervention - vingt années de crise économique et de montée du chômage ont provoqué un retour massif des situations de pauvreté et de précarité, favorisant ainsi l'émergence d'une autre pratique sociale. Celle-ci, globale et multiforme, étant concrétisée par la mise en œuvre d'une pléthore de dispositifs territorialisés et transversaux. A tel point que certains se demandent aujourd'hui s'il n'existe pas, en réalité, deux actions sociales différentes fonctionnant en parallèle selon des logiques indépendantes, voire divergentes. D'autant qu'à cela s'ajoute le poids de la décentralisation qui, depuis plus de dix ans, pèse sur la lisibilité du secteur social. Complexité et confusion Conséquence…
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