Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Après ses déclarations sur le RMI, « sorte de prison sans barreau » (1), on en sait aujourd'hui un peu plus sur les intentions d'Alain Juppé concernant l'avenir de cette prestation. « Le RMI fait partie des conquêtes sociales et non pas des privilèges. Il ne faut pas le remettre en cause mais le rendre plus juste et plus efficace », a-t-il en effet indiqué le 4 septembre. A cet égard, le Premier ministre s'est interrogé : « Comment améliorer l'insertion ? Comment faire en sorte qu'il n'y ait pas de démotivation au travail ? Comment modifier les procédures d'attribution pour les rendre plus efficaces ? » Des questions auxquelles il entend apporter des réponses après la concertation qui doit être menée, courant octobre, notamment avec les grandes associations et les élus locaux.Des propos relayés le même jour par Eric Raoult, en voyage dans le Rhône. Lequel a déclaré que si le gouvernement « n'entend pas remettre en cause le RMI », celui-ci « ne peut pas être un droit acquis s'il n'y a pas de volonté d'insertion ». Interrogé sur le projet de loi-cadre contre l'exclusion, actuellement en cours de préparation (2), le ministre de l'Intégration a indiqué que le « dispositif législatif…
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