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Handicap : briser le tabou de la sexualité en institution

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Le public en situation de handicap était au coeur de ces "journées orgasmiques" organisées par le Crédavis et Intimagir Ile-de-France.

Crédit photo Marta NASCIMENTO
Le droit effectif à une vie intime et affective n’est pas encore garanti dans un grand nombre d’établissements pour personnes en situation de handicap. Les « journées orgasmiques » ont voulu secouer le cocotier.

« Ça va chauffer ? On n’entend rien ! Est-ce que ça va chauffer ? » Alice Vignes – perruque peroxydée et lunettes noires – donne de la voix dans son micro, face à une salle mi-amusée, mi-médusée. « Nous allons faire le courrier du cul : on voudrait récolter vos envies, vos passions, vos désirs, vos fantasmes… » Le ton est donné. Sanglée dans une jolie robe à pois, la jeune femme parcourt la scène de long en large pour aller chercher les regards, bousculer, troubler. Le petit jeu ne laisse pas indifférent son co-animateur Adrien Michon, qui reprend la main tout en réajustant crânement son Stetson de cowboy : « J’ai un peu froid, j’aurais besoin qu’on réchauffe l’atmosphère ! On a trente minutes pour faire péter le thermomètre à l’espace Charenton ! On en a ras-le-bol de ce tabou où on ne peut pas parler de “bites”, on ne peut pas parler de “chattes�

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