Auditionnée le 30 octobre par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2020, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé a, à nouveau, assuré « Il n’y a aucune remise en cause des grands principes de l’aide médicale de l’Etat (AME) ». Toutefois, les associations s’inquiètent de «l'instauration d'un délai de carence pour les demandeurs d'asile et d'un accord préalable aux soins pour les personnes sans papier» envisagés par l'exécutif pour lutter contre la fraude et les abus.