Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2023Par : ÉMILIE BERTINLecture : 1 min.
L’accueil familial des adultes constitue un mode ancien d’aide aux personnes âgées ou handicapées.Il a d’abord procédé d’initiatives spontanées ou locales avant d’être consacré par le droit.Traditionnellement, la prise en charge des vieillards, aliénés ou infirmes relevait de la famille biologique. L’exercice de cette solidarité « naturelle » pouvait cependant dépasser le cadre de la parenté et impliquer la communauté villageoise lorsque celle-ci se trouvait insuffisante ou empêchée.Lorsque cette solidarité primaire était rompue, l’accueil au domicile d’un tiers – contre la fourniture d’un travail ou le versement d’une pension – constituait une solution préférable à l’entrée en institution hospitalière – puis hospiciale ou asilaire.Au XIXe siècle, la révolution industrielle a bouleversé les structures traditionnelles ; l’exode rural et la paupérisation des ouvriers qu’elle provoque mettent à mal cette « protection rapprochée ».En 1905, le législateur intervient pour prévoir le « placement » des vieillards, infirmes ou incurables qui y consentent au domicile de particuliers(1) – généralisant une pratique adoptée par certains départements.Ce n’est cependant qu’en 1989 que l’accueil familial…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques