Publié le : Dernière Mise à jour : 13.12.2021Par : LISIANE FRICOTTÉLecture : 2 min.
La dimension plurielle de la ou des précarités, soulignée dans ce numéro, se retrouve aussi avec le travail et les questions liées à l’emploi.Si des liens entre niveau d’études, accès à l’emploi, type d’emplois et risques de précarité et de pauvreté semblent établis (voir notamment pour les jeunes non diplômés, Document DARES, « Les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation : quels profils et quels parcours ? », précité), plusieurs constats ont été faits :le travail ne permet pas d’échapper à la pauvreté (« travailleurs pauvres ») ;des formes de précarité inhérentes à l’emploi existent : elles se caractérisent par une discontinuité dans l’emploi et s’accompagnent le plus souvent de faibles revenus : c’est le cas de femmes ou hommes de ménage ou de personnes contraintes à la polyactivité. Parmi ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, se trouvent des temps partiels – subis – nécessitant notamment de prendre plusieurs emplois ;une évolution vers des modèles qui permettent de sortir du droit commun et par conséquent de ne pas bénéficier de certains filets de sécurité. Est visée, par exemple, l’existence de « faux indépendants ». La notion de « lien de subordination »…
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