Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2020Par : VIRGINIE CHAMPION et JACQUES DRAUSSINLecture : 2 min.
Geoffroy Saint-Hilaire a défini pour la première fois l’éthologie comme « l’étude des mœurs », en 1855. Dans sa version moderne – reconnue en 1973 par les Nobel attribués à Lorenz, Tinbergen et von Frisch – cette discipline de la zoologie correspond à la recherche scientifique dévolue à « l’étude du comportement dans le milieu pertinent pour l’individu ». Dans ce cadre, l’étude du comportement des chevaux, en milieu naturel et domestique, permet de cerner des caractéristiques de cette espèce.Il s’agit d’une espèce mobile, qui passe l’essentiel de son temps à marcher en mangeant, sociale (peu d’animaux solitaires) et qui présente une réactivité très marquée aux stimuli de l’environnement. Ses relations sociales sont surtout marquées par des affinités entre paires d’individus qui se traduisent davantage par une simple proximité spatiale que par des interactions marquées. Les contacts physiques se limitent à des « grattages mutuels » occasionnels. Comme pour d’autres espèces domestiques, l’aptitude à créer des liens a probablement contribué à la longue relation entre l’homme et le cheval.À la frontière des univers du cheval, du paramédical et du social, un mot fascine, inquiète, fait…
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