Publié le : Dernière Mise à jour : 24.07.2019Par : BRIGITTE LESCUYERLecture : 4 min.
À la différence d’une crise, un conflit, selon Charles Rojzman (1), peut être « indispensable à la relation », « nous avons tendance à confondre le conflit et la violence, si bien que nous n’osons pas entrer en conflit par peur qu’il ne dégénère », « apprendre le conflit suppose trois étapes : je m’oppose sans être violent ; notre désaccord a un intérêt ; je respecte mon ennemi ».La gestion d’un conflit est plus aisée lorsqu’on arrive à s’affirmer grâce à son raisonnement plutôt qu’à s’opposer : la gestion émotionnelle est inefficace, les émotions nous submergent parfois, ces dernières sont le langage du corps. Prendre du recul est nécessaire.Le mot « crise » signifie étymologiquement « décision », l’idéogramme chinois qui signifie « crise » se lit « risque de chance ». La crise est une période d’évolution accélérée. Nous la vivons le plus souvent comme un épisode dramatique avec parfois une certaine fatalité. En considérant qu’elle nous donne l’occasion et la chance de prendre une décision, on réalise qu’il y aurait moins de dramaturgie à la vivre.Il n’est pas aisé d’évaluer la gravité de la crise, car nous n’en possédons pas tous les éléments. Il faut donc en parler. Nous y avons…
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