Publié le : Dernière Mise à jour : 31.10.2018Par : MICHEL BRIOUL, AURÉLIE GRILLOT, MARIE CHRISTINE BORELLA, VIRGINIE GIRAUD et CAROLINE VENGUDLecture : 9 min.
Pour limiter les contentions, la prévention reste de loin la meilleure réponse.La formation des équipes est un facteur structurant de la prévention. Elle porte sur la gestion de la désescalade de la violence, l’écoute des besoins des résidents et leur prise en compte, l’encouragement et l’accompagnement des résidents à reconnaître leurs propres déclencheurs et les signes avant-coureurs de la violence, puis l’apprentissage de techniques de régulation et d’autogestion émotionnelle pour contrôler les expressions verbales et non verbales de l’anxiété ou de la frustration (1).Pour respecter la liberté des résidents tout en permettant la mise à l’écart de ceux qui ont des comportements à problèmes, l’Anesm a publié une recommandation de bonnes pratiques professionnelles sur la prévention et les réponses aux comportements à problèmes au sein des établissements et services intervenant auprès des enfants et adultes handicapés. Datant de fin 2016, ce document comprend un volet trois centré sur les espaces calme-retrait. Les recommandations invitent les établissements à anticiper ces comportements pour que la réponse à y apporter soit la plus respectueuse des résidents en tenant compte des contraintes…
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