Publié le : Dernière Mise à jour : 31.10.2018Par : MICHEL BRIOUL, AURÉLIE GRILLOT, MARIE CHRISTINE BORELLA, VIRGINIE GIRAUD et CAROLINE VENGUDLecture : 3 min.
Dans le cas de structures connues sous le nom de syndrome d’Asperger, la situation psychique est différente : il s’agit en effet davantage d’organisations ou dominent des angoisses majeures de type névrotique. Les inhibitions relationnelles sont importantes, ce qui a permis l’assimilation avec l’autisme, même si cette forme est fondamentalement différente des autres typologies de cette pathologie-handicap.L’angoisse (majeure et centrale) est ici d’une nature spécifique : le sujet éprouve le risque permanent d’être détruit par l’autre, bien réel, en raison de sa propre imperfection, de son incapacité à satisfaire les attentes incommensurables qui emplissent l’inconscient d’exigences abyssales.Chez les patients en proie au syndrome d’Asperger, cette angoisse est d’autant plus envahissante qu’elle s’ancre et s’enracine profondément dans l’inconscient souvent très tôt dans l’existence, et qu’elle reste prisonnière de l’insu et donc de l’indicible : seules des conduites de conjuration face à la pression de la souffrance permettent d’en expulser quelques bribes. C’est ce qu’expriment la plupart de ces personnes, lorsque, devenues adultes et en partie dégagées de l’emprise de l’épouvante,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques