Publié le : Dernière Mise à jour : 31.10.2018Par : MICHEL BRIOUL, AURÉLIE GRILLOT, MARIE CHRISTINE BORELLA, VIRGINIE GIRAUD et CAROLINE VENGUD
Les personnes en souffrances narcissiques quant à elles, victimes de carences affectives, de maltraitance, ou encore de graves avatars existentiels qu’ils soient somatiques psychiques ou sociaux, n’ont pu mettre en place une assise suffisante de leur identité et vivent dans l’insécurité fondamentale inhérente à la méconnaissance de leur propre personne et, de façon corolaire, au sentiment de ne pas être reconnus par autrui. Ils éprouvent du dédain autant pour eux-mêmes que pour les autres, souvent réduits à la situation d’objets à manipuler. Leurs relations ne peuvent être fiables, pas plus que la régulation des codes de la communication. La violence est leur mode d’interaction privilégié.Cette forme d’organisation mentale est celle qui voit se développer la plupart des violences constatées en institution. Corrélé à des situations sociales de plus en plus difficiles et de plus en plus nombreuses, cet aspect du développement psychique troublé constitue une grande partie des nouveaux venus dans les structures sociales et médico-sociales, produisant la majorité des comportements posant problème dans le registre de la violence en particulier. Ces patients manifestent des oppositions majeures…
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