Recevoir la newsletter

L’hypothèse particulière de la kafala

Article réservé aux abonnés

Il arrive dans certaines situations suivies au titre de la protection de l’enfance que les enfants soient accueillis sous le régime de la kafala. Cette procédure issue du droit islamique est souvent méconnue. Il s’agit d’une procédure judiciaire ou notariale qui engage le tuteur à assumer et assurer l’éducation de l’enfant au même titre que les père et mère. Cette charge est bénévole.Une circulaire de la Chancellerie du 22 octobre 2014 (1) précise les effets juridiques de la kafala, appelée en droit français le « recueil légal ». Selon cette circulaire, « il apparaît que les personnes qui ont recueilli un enfant selon cette modalité rencontrent des difficultés administratives. Or, celles-ci pourraient être, pour certaines, surmontées par une meilleure connaissance de la mesure étrangère et par une meilleure prise en compte des effets de celle-ci dans notre ordre juridique interne ». La circulaire rappelle la jurisprudence constante de la Cour de cassation selon laquelle la kafala ne crée pas de lien de filiation. Par conséquent, elle n’est pas assimilable à l’adoption simple ou plénière (2). La circulaire établit par ailleurs une distinction entre les enfants dont la filiation est…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

S'abonner