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Majorité et autonomie : les deux termes du débat

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Le passage à la majorité entraîne un statut juridique nouveau qui confère à l’enfant, devenu adulte, la pleine capacité juridique. La majorité induit également la fin de l’autorité parentale et, le cas échéant, l’arrêt des mesures administratives ou judiciaires mises en place pour protéger l’enfant durant sa minorité.C’est pour pallier les effets non désirés de l’abaissement de l’âge de la majorité de 21 à 18 ans par la loi du 5 juillet 1974 (1) que l’aide « jeunes majeurs » est créée afin de soutenir les jeunes concernés qui rencontrent des difficultés sociales, éducatives ou encore familiales.L’enjeu est alors de protéger l’enfant du danger qu’il encourt au sein de son environnement familial, et surtout de l’accompagner vers un projet social et professionnel qui permette son insertion durable au sein de la société.Il manque aujourd’hui des données objectives sur le devenir des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance. Cette absence de données ne permet de connaître ni le profil et le parcours des enfants placés, ni leur degré d’insertion sociale et professionnelle. Selon Jean-Marie Firdion, « les personnes ayant été « placées » sont largement sur-représentées parmi les populations…
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