Publié le : Dernière Mise à jour : 12.07.2018Par : Sophie ANDRÉLecture : 2 min.
Les lieux d’accueil de jour en direction d’une population très démunie font partie du dispositif de veille sociale et sont reconnus en tant que tels au sein de l’article L. 345-2 du code de l’action sociale et des familles. Lors de la circulaire DAS n° 95-33 du 10 octobre 1995 relative au dispositif d’accueil et d’hébergement d’urgence pour l’hiver 1995-1996, avait été fixé l’objectif de créer au moins un centre d’accueil de jour dans chaque chef-lieu de département.Ces centres offrent un certain nombre de services mais s’affirment également comme un « lieu privilégié de re-création du lien social » (1). Ils sont parfois labellisés sous l’appellation de « Boutiques solidarité » (soutenues par la Fondation Abbé-Pierre).En dehors de cette reconnaissance du code de l’action sociale et des familles, ces structures n’ont pas de réel statut juridique. Un projet de charte nationale avait été élaboré et proposé en 1996 mais n’a pas été repris par les pouvoirs publics (2).On recense aujourd’hui 380 accueils de jour (3).A. LES GARANTIES OFFERTESUne première garantie offerte par ces structures est l’inconditionnalité de l’accueil. « La philosophie des lieux d’accueil de jour est particulière…
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