La question, déjà évoquée lors des débats parlementaires qui ont précédé le vote de la loi sur le revenu de solidarité active (RSA), ressurgit alors que le dispositif est entré en vigueur le 1er juin. La nouvelle prestation est-elle susceptible de provoquer des "effets d’aubaine" pour les employeurs en favorisant les emplois précaires, au prétexte que les salariés pourraient toucher un complément de revenus par la collectivité ?
Le rapport du comité d’évaluation des expérimentations indique que "les résultats ne font pas apparaître de différences significatives dans les types d’emploi occupés par les allocataires du RMI" entre les zones expérimentées et les autres, tout en s’interrogeant sur la progression des emplois à temps très partiel dans les zones expérimentales. La CFDT, qui accueille favorablement la réforme, n’en demande pas moins "un suivi et une évaluation pour éviter les effets d’aubaine des entreprises et des branches".Plus critique, la CGT dénonce d’ores et déjà des dérives, un exemple à l’appui, qui commence à faire grand bruit : à Marseille, une quarantaine de salariés d’une entreprise s’occupant du nettoyage des foyers Adoma a été remplacée par des personnes…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?