Du rôle de l'accompagnement social pour les malades en fin de vie, par "Plume"

Accompagner les malades en fin de vie ne relève pas uniquement d'une prise en charge médicale mais comprend aussi un encadrement et un soutien social adapté, démontre le dernier numéro de Plume, le magazine du Clicoss 93, qui consacre un dossier à ce difficile sujet.Car "que la vie s'arrête un jour, c'est normal", mais pas pour autant plus facile à admettre, juge notamment Karine Didi, directrice de l'association Océane (réseau plurisciplinaire composé notamment de médecins, d'infirmiers et d'une psychologue), qui explique bien les difficultés de la fin de vie à domicile ou la douleur de malades qui s'accrochent à la vie."Pour les patients en fin de vie, la prise en charge sociale sous-entend une écoute particulière entre l'équipe soignante et le patient et sa famille dans le respect du choix du malade", témoigne pour sa part Michèle Duchasseint, assistante sociale à l'hôpital Avicenne.Et parmi les autres intervenants également interrogés dans ces pages, le Dr Nathalie Nisenbaum détaille l'intérêt de structures telles que le réseau Arc-en-ciel, à travers l'exemple très concret d'une jeune femme d'origine étrangère, tandis que Catherine Masson, coordinatrice de l'équipe hospitalisation…