Recevoir la newsletter

Sous les obus, les femmes

Article réservé aux abonnés

C’est l’édito d’un journal destiné aux femmes, le genre de magazine qu’on lit en cachette chez le coiffeur ou chez sa belle-mère, en se demandant un peu ce que l’on pourrait bien y trouver d’intéressant (spoil : rien). Quelques mots qui se veulent légers, parce que, oui bon d’accord, la guerre, mais quand même, restons glamour. Les vraies priorités. Parce qu’il vaut mieux être belle et rebelle que moche et remoche(1). Parce que « oui, le droit de se faire du bien doit se défendre bec et ongles », nous dit la chroniqueuse, courageusement engagée au service de la cause ultime : la liberté d’être soi.Alors allons-y pour la beauté fardée, le chic et le fric… Allons-y gaiement et sans souci, le pied léger chaussé d’improbables sandales à franges (550 €), la peau radieuse grâce à l’incroyable masque de nuit (322 €), le sommeil réparé par une somptueuse nuit d’hôtel et un petit-déjeuner « healthy » (3 545 €).Et pendant que quelques fortunées s’évertuent à ressembler aux classieuses bimbos du magazine, le sort de milliers d’autres se joue loin de leurs regards.A Marioupol, les femmes meurent au moment même où elles allaient donner la vie. A Boutcha et à Irpin, elles sont violées et tuées,…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

La minute de Flo

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur