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Les risques de l’âgisme

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IL Y A 50 ANS, MAI 68 CONSACRAIT L’AVÈNEMENT DU JEUNISME avec l’arrivée à l’âge adulte des enfants du baby-boom de l’après-guerre (voir notre série du mois de mai) et la société en a été bouleversée dans son échelle de valeurs et son approche culturelle. Un demi-siècle plus tard, les babyboomers sont devenus des papyboomers. Par leur nombre et leur parcours, ils devraient faire l’objet de toute l’attention de la société. Mais ce n’est pas le cas. Les codes économiques, sociaux, culturels sont toujours centrés autour de la jeunesse et de la vie active. L’âge est devenu rédhibitoire et « les vieux » une sorte de charge puisqu’il faut financer leur retraite et les prendre en charge lorsqu’ils sont dépendants. Cette vision du 3e, voire du 4e âge, relève de l’âgisme, comme il y a du racisme ou du sexisme.Le congrès, organisé par l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) à Paris les 6 et 7 septembre, avait pour objectif de faire le point sur cette situation, d’en analyser les causes profondes et surtout de trouver des solutions et des pistes pour changer le regard de la société sur les personnes âgées. C’est une urgence parce que le vieillissement de la population…
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