Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
« J’écris pour ressasser tous ces délires toutes ces pensées […] J’écris pour apaiser ma douleur, essayer de réparer mes erreurs […] J’écris sous écrou, sans tabou », chante Sans Tiep dans la chanson Bataille. Le CD Casse muraille comprend cinq titres aux styles très différents : deux reggae (en anglais), un morceau acoustique, un funk et une chanson française à texte. Les compositeurs-interprètes ? Tous des détenus de la maison centrale de Saint-Maur (Indre), où Casse muraille a été entièrement écrit (textes et musiques) et enregistré (en studio nomade). Depuis 2011, un groupe musical, les Titi Twister, s’était monté dans la prison avec la participation du musicien professionnel Fabien Thomas. « Ils proposaient des concerts dans la salle de spectacle plusieurs fois par an, retrace Jean-Marc Le Bruman, coordonnateur culturel pour le SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation) de l’Indre. Un jour, le bluesman Chaek[1] est venu jouer avec eux. Le feeling est si bien passé avec les personnes sous écrou qu’il a proposé de faire un disque avec eux ! » Les détenus n’y croyaient pas, tant le projet leur semblait inatteignable. « C’est vrai qu’un projet pareil dans une centrale,…
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