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Semeurs de « traces »

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D ans la collection « Temps d’Arrêt-Lectures » des éditions Fabert, qui propose aux professionnels des textes courts pour faire retour sur leurs pratiques, David Puaud, éducateur spécialisé, livre un « témoignage-réflexif […] avant tout subjectif » sur les petits riens du quotidien constituant l’essence de la relation d’aide (1). Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, les travailleurs sociaux mettent en œuvre un « art de l’ordinaire » dont ils n’ont pas conscience, estime l’auteur. Ou, à tout le moins, qu’ils ne savent pas assez valoriser. Mais, il est vrai, comment expliquer un moment d’échanges intenses partagé avec une personne ? Un regard attentif, parfois une simple présence ? « Nos métiers sont difficiles à décrire du fait même qu’ils sont composés de l’ordinaire au sens le plus trivial du terme », commente David Puaud. Il n’empêche : les milliers de mots, attitudes, gestes et attentions semés au fil du temps tissent une matière subtile qui n’est pas sans laisser de traces chez les personnes accompagnées. Ainsi, Walid, jeune caïd qui se souvient plusieurs années après du cahier à spirales que l’éducateur lui avait donné pour consigner ses textes de slam.…
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