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Amendement « Creton » : un goulot d’étranglement

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Depuis le vote en 1989 de l’amendement « Creton », un jeune adulte handicapé peut continuer à être pris en charge au-delà de ses 20 ans dans un établissement pour enfants et adolescents s’il n’a pas d’alternative. D’une philosophie généreuse, cette mesure, qui devait être provisoire, bloque la fluidité du système, faute de création de places pour adultes.
Personne ne conteste le bien-fondé de l’amendement « Creton » (1). En permettant à de jeunes handicapés de rester dans leur établissement ou service, même après 20 ans (ou au-delà de l’âge pour lequel celui-ci est agréé), « dans l’attente de l’intervention d’une solution adaptée », il a mis fin aux ruptures de prise en charge liées à l’âge. Jusque-là, les jeunes atteignant l’âge limite de leur institution pouvaient en être exclus même si aucun établissement pour adultes n’était en mesure de les accueillir. Dans un contexte de pénurie de places, les cas dramatiques se multipliaient : certaines familles n’avaient d’autre choix que d’assurer l’entière prise en charge de leur enfant, souvent fortement handicapé, quand il n’était pas envoyé en hôpital psychiatrique.Voté en janvier 1989 (2)…
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