Publié le : Dernière Mise à jour : 26.08.2017Par : JÉRÔME VACHONLecture : 9 min.
Pourquoi, en 2011, choisit-on de devenir travailleur social ? Dans une société en crise, la question mérite d’être posée. Les ASH ont enquêté dans quatre grandes villes auprès d’étudiants et de jeunes assistants de service social ou éducateurs spécialisés, et ont recueilli l’analyse de deux experts. Un constat : si les jeunes travailleurs sociaux restent portés par des valeurs fortes, leurs débuts professionnels se révèlent plus difficiles que ceux de leurs aînés.
Dans une société en crise, marquée par le libéralisme ambiant, la montée des individualismes et un certain désenchantement à l’égard de la question sociale, les professions dites de la main gauche de l’Etat – sociales, éducatives, soignantes… – ne semblent guère avoir le vent en poupe. Le nombre des travailleurs sociaux ne cesse pourtant d’augmenter, du moins selon les derniers chiffres portant sur la période 1993-2002 (1). L’effectif global des travailleurs sociaux, hors aide à domicile, a alors connu une croissance de 6 % par an, pour atteindre un total de près de 350 000 (hors assistantes maternelles). Une évolution qui concerne d’abord les professions canoniques de niveau III que…
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