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THÉÂTRE

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DANS L’ARÈNE DES LOUVES. La confession des crimes – meurtre passionnel, infanticide – est plus que sordide. L’ambiance est lugubre. Le décor totalement épuré. C’est ainsi que Ludmilla Dabo a voulu reproduire le quotidien d’un établissement pénitentiaire pour femmes. Une prison fictive, ancien couvent reconverti. La pièce Misterioso-119 qu’elle a adaptée d’après les textes de Koffi Kwahulé et qu’elle interprète frappe fort. La jeune femme, seule sur scène, joue tous les rôles : celui des détenues, toutes très perturbées, et celui d’une travailleuse sociale venue les faire répéter dans le cadre d’un atelier théâtre. Le spectateur est entraîné dans une sorte de parcours textuel labyrinthique, et découvre progressivement le sens du texte et l’histoire personnelle de chaque détenue. « Vous faites cela pour l’argent ou pour l’art ? On vous a dit : “Faites-leur faire du théâtre, ça adoucit les mœurs” ? On vous a dit : “Faites gaffe, elles sont toutes folles”? Vous le saviez et vous êtes quand même venue dans l’arène des louves ? » L’une des femmes, humiliée parce qu’elle aurait aimé jouer un rôle plus important dans la pièce, prévient l’intervenante : elle ne ressortira pas vivante des murs…
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