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« Non pas plus de psychanalystes, mais plus de psychanalyse »

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Si la démarche de certains psychanalystes d'aller au-devant des publics défavorisés est à saluer, les formes que prend cette démocratisation peuvent parfois poser question, analyse Joseph Rouzel, directeur de l'Institut européen Psychanalyse et travail social. Au bout du compte, il redoute une « dilution de l'impact subversif » de cette discipline sur le social.
« Après les coups de boutoir essuyés par la psychanalyse et ses praticiens depuis quelques années (amendement dit «Accoyer», rapport de l'Inserm sur l'inefficacité de la psychanalyse, charge de cavalerie des neurosciences, du cognitivisme, du comportementalisme...), il semble que l'invention centenaire de Freud soit toujours vivante. Elle portait sur trois points : une théorie du psychisme, une clinique et une politique, au sens où cette démarche questionne le lien social. Depuis quelque temps, des psychanalystes sortent de leur cabinet pour s'immerger dans le social (1). Certains ont ouvert des centres psychanalytiques de consultation et de traitement (CPCT). A Paris, à Marseille, Barcelone..., ils essaiment comme narcisses au printemps. «Narcisses» parce que ces expériences sont…
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