Publié le : Dernière Mise à jour : 20.06.2017Lecture : 3 min.
Le rapport intitulé « Le travail social confronté aux nouveaux visages de la pauvreté et de l'exclusion », approuvé le 16 juin par le Conseil supérieur du travail social (CSTS) et non encore rendu public (1) propose de développer une « logique d'alliance » avec les usagers. Explications de Christian Chassériaud, président du groupe de travail.
Vous présentez ce rapport comme étant engagé. En quoi l'est-il ?Il relève d'un parti pris au sens positif du terme : celui de proposer une démarche de refondation des pratiques du travail social à partir des logiques d'alliance avec les publics en difficulté et de coproduction des actions mises en oeuvre. Les constats successifs sur la massification de la pauvreté et les difficultés à en sortir interrogent les pratiques des travailleurs sociaux, installés dans une logique de guichet et de prestation de services. Il faut leur permettre de retrouver le sens de l'accompagnement social, étouffé au profit de l'aide sociale à court terme, qui a, elle, souvent pour seul objectif de justifier les dispositifs et la commande publique. Pour éviter de pérenniser les situations d'assistance,…
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