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Deux rapports dénoncent la précarisation des personnes prostituées

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Ajoutant sa voix aux organisations qui, depuis trois ans, demandent la suppression des dispositions relatives à la prostitution contenues dans la loi de sécurité intérieure du 18 mars 2003 (1), Médecins du monde a rendu public le 27 juin un recueil de témoignages de personnes auprès desquelles l'association intervient (2). La loi, qui a instauré un délit de racolage passif, a repoussé la prostitution dans les zones moins visibles et isolées. « Si elle n'a pas eu les effets escomptés sur la traite et les proxénètes, en revanche c'est bien sur les personnes se prostituant, leur santé et leur sécurité, que les effets de la loi se font durement sentir : violences, arrestations abusives, éloignement des structures de prévention et de soins », déplore l'association. Pour les personnes étrangères, la possibilité d'obtenir un titre de séjour en cas de concours avec la police s'est avérée, selon elle, un leurre. Ainsi, 360 titres ont été délivrés en deux ans d'après l'Office central pour la répression du trafic des êtres humains (4 333 procédures pour racolages ont été recensées et 885 personnes ont été mises en cause pour des affaires de proxénétisme en 2005). Or, lorsqu'elle est délivrée,…
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