Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Lecture : 4 min.
En agréant l'accord de réduction du temps de travail de la convention collective de 1951, la ministre de l'Emploi et de la Solidarité fait franchir une étape décisive aux 35 heures dans le secteur sanitaire et social. Très peu directif, le texte laisse les coudées franches aux négociateurs locaux. Au risque d'y perdre en cohérence et en création d'emplois.
Les salariés des établissements sanitaires et sociaux à but non lucratif vont enfin pouvoir bénéficier des 35 heures. Martine Aubry a officiellement annoncé, le 7 octobre, sa décision d'agréer l'accord national de réduction du temps de travail conclu dans la convention collective de 1951 (1). Du côté des syndicats signataires (FEHAP, CFTC Santé-sociaux et CFDT Santé-sociaux), on se félicite, bien sûr, de cette décision. D'autant que la situation du secteur s'en trouve clarifiée. Après l'agrément de l'accord de branche et des accords des autres conventions collectives (CC 66, Croix-Rouge, centres anti-cancéreux), le refus d'avaliser celui de la FEHAP laissait un goût d'inachevé. Voilà la fin d'un très long feuilleton...Commencées voici un peu plus d'un an, les négociations avaient abouti…
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