Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Le 28 avril, la DAS rendait publique une enquête nationale sur les lieux d'écoute et la prévention des toxicomanies. Analyse.
Depuis une dizaine d'années, on assiste à la multiplication des lieux « de parole », « d'échange », « d'espaces ressources ou santé », de « points d'information » (1)... Autant de dispositifs où il est question d'écoute. Mais que s'agit-il d'entendre ? Et dans quel but ? L'écoute a-t-elle une fonction thérapeutique ou ne sert-elle, finalement, qu'à combler le déficit de dialogue des institutions... ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'au-delà de la diversité des expériences, la notion d'écoute reste floue et imprécise. Aussi, désireuse de soutenir elle aussi des lieux de ce type, la Mission de prévention des toxicomanies du conseil général de Seine-Saint-Denis a voulu clarifier le concept. Elle a mené une étude exploratoire sur 21 dispositifs (régions Rhône-Alpes et agglomération toulousaine Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon Nord-Pas-de-Calais). C'est la synthèse de cette première enquête nationale sur les lieux d'écoute, axée plus spécifiquement sur leur rôle en matière de prévention…
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