Publié le : Dernière Mise à jour : 18.09.2017Lecture : 2 min.
Déception, tristesse, inquiétude. Tels étaient les sentiments des associations après l'annonce par Jacques Chirac, le 21 avril, de la dissolution de l'Assemblée nationale en plein examen du projet de loi sur le renforcement de la cohésion sociale.
Commencée le 15 avril (1), la discussion était loin d'être achevée :lorsque les débats ont été interrompus, les députés n'avaient adopté que les 13 premiers articles du projet qui en compte 52. Faute donc d'avoir pu être voté à temps en première lecture, ce texte, promis par le candidat Chirac il y a deux ans et laborieusement élaboré, devient ainsi caduc. C'est dire la très grande déception exprimée par les associations. « Nous sommes très déçus, c'est certain. De même que le Conseil économique et social et l'ensemble des associations », confirme aux ASH Geneviève de Gaulle-Antonioz, présidente d'ATD quart monde et rapporteur du projet de loi devant le CES. Si la déconvenue est réelle, l'incompréhension ne l'est pas moins. « On ne voit pas pourquoi ce projet de loi a été mis en route et pourquoi on s'est arrêté au milieu du chemin. D'ailleurs, je pensais naïvement que la dissolution - quoi…
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