Les centres sociaux défendent l'idée de "cohésion sociale" plutôt que "d'identité nationale"

"Le débat sur l'identité nationale tel qu'il est lancé vient poser des questions qui séparent, il prend le risque des amalgames en désignant notamment les personnes issues de l'immigration comme celles pouvant porter atteinte à l'identité nationale", s'inquiète la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), qui refuse donc de s'inscrire dans le débat tel qu'il est posé par le ministre de l'Immigration.Réaffirmant son attachement à sa mission première, "agir au service de la cohésion sociale", l'organisation préfère donc à la question de l'identité nationale celle de "l'appartenance", en réfutant l'approche d'Eric Besson, centrée sur les notions de Nation et de "fierté d'être Français", selon elle."Il ne s'agit pas d'être fier d'être Français (cela est même souvent prétexte à des manifestations violentes et xénophobes) mais de ce que les Français sont capables de mettre en oeuvre, d'inventer pour l'avenir", plaide ainsi la FCSF, qui revendique quelque 1 200 centres adhérents.Elle défend aussi l'idée que "chaque personne doit accomplir une démarche d'intégration quelle que soit son origine", à commencer par les jeunes qui doivent "prendre [leur] place" dans la…