Toujours confrontés aux effets de la crise économique de 2008, les jeunes entrés ultérieurement sur le marché du travail ont plus de difficultés à s'insérer professionnellement que leurs aînés sortis du système scolaire en 2004. Ce sont surtout les non-diplômés, un peu moins nombreux d'une génération à l'autre, qui en sont les premières victimes, selon une étude du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq).
Les jeunes sortis du système scolaire en 2013 ont connu des débuts sur le marché du travail à peine un peu moins difficiles que leurs pairs de l’année 2010, dont le taux d’emploi s’était affaissé trois ans après leur entrée dans le marché du travail. Celui des jeunes de la génération 2013 est resté stable mais leur insertion professionnelle, "nettement moins favorable que celle de la génération 2004", continue de pâtir des effets de la crise économique de 2008. C’est le constat que pose le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), dans une étude réalisée à partir des données récoltées, en juin 2016, auprès d’une cohorte de 19 500 jeunes entrés sur le marché du travail en 2013, dans le cadre de son dispositif d’enquête…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?