La concertation en vue du quatrième plan, qui doit démarrer début 2018, a été lancée jeudi 6 juillet lors d'une conférence à l'Elysée. Relayant la "détresse" persistante des familles, les associations ont réclamé des mesures énergiques.
"L'important, c'est de partir de l'expertise de la famille, il faut associer les familles aux solutions", a martelé la secrétaire d'Etat chargée du handicap, Sophie Cluzel, dans la vaste salle des fêtes de l'Elysée, jeudi 6 juillet. Celle qui, encore récemment, présidait la Fnaseph (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap) s'est réjouie de compter sur "plus de 50 associations" mobilisées pour "six mois de travaux" de préparation du nouveau plan autisme. Le jour-même, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, et quatre membres du gouvernement ont exposé la méthode de cette concertation.Danièle Langloys, la présidente d'Autisme France, avait déjà exprimé ses doutes la veille, dans un entretien au Monde: "Quel est l'intérêt [d'une concertation], si ce n'est une stratégie dilatoire? A quoi bon faire…
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