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Hébergement d’urgence : la préfecture du Calvados réfute toute discrimination

La Préfecture du Calvados à Caen. 

Crédit photo Karldupart Wikimédia
Les services de l’Etat ont retravaillé la formalisation des procédures dans les hébergements d’urgence du Calvados. Des documents révélés le 22 mars par l’association Vents contraires, montraient une différence de traitement selon le statut administratif des personnes.

« Il n’y a pas de discrimination. C’est un document sorti du contexte », révélé par une association qui « ne gère pas l’hébergement d’urgence ». Ce mardi 26 mars, la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) du Calvados s’est défendu d’appliquer une différence de traitement des personnes dans les hébergements d’urgence du territoire.

« En termes de pédagogie, il faut qu’on améliore la forme, reconnaît la directrice adjointe Héloïse Deffobis. Et pour éviter toute ambiguïté ou malentendu, on a retravaillé avec les associations qui gèrent les places du 115 pour clarifier, sur la forme, le processus. Tout est à présent fusionné : il y a un seul contrat d’hébergement quel que soit le statut administratif de la personne. »

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Vendredi 22 mars, l’association Vents Contraires avait révélé des extraits d’un document précisant les procédures de prise en charge en hébergement d’urgence. Ils mettaient en évidence une distinction selon le statut administratif des personnes.

Au terme des deux mois d’un premier contrat, les publics de droit commun ou en situation régulière sur le territoire pouvaient formuler une demande de renouvellement de l’hébergement auprès de son service social référent. Les personnes en situation irrégulière mais aussi les demandeurs d’asile avec ou sans conditions matérielles d’accueil devaient recontacter eux-mêmes le 115.

« Une différence d'évaluation »

« Dans tous les cas de figure, le renouvellement de l’hébergement est décidé par le 115, défend Héloïse Deffobis. La seule chose qui change, c’est l’évaluation. Pour les personnes qui peuvent s’inscrire dans un parcours de logement, elle est effectuée par le service social référent. Pour les autres, qui n’ont pas forcément cet accompagnement social, elle est faite par le 115. » 

Les nouvelles modalités de prise en charge, que nous avons pu consultées, ne font plus mention d'aucune distinction entre les publics. Au terme de la prise en charge, chacun, en situation régulière ou non, est désormais invité à « recontacter lui-même le SIAO-115 pour renouveler sa demande ».  

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